... qui cherche à passer plus vite. Entrer dans une situation en suspens, trouver le détail anodin qui la transforme. Pour cela Komo cherche différentes façons de voir, de ressentir : comprendre autrement pour expliquer autrement. Ainsi se développent une multitude de perceptions poétiques subtilement décalées, autant d’expressions d’une vision plurielle tout à fait singulière.
Sans restriction de style ou de contenu Komo aborde un travail de décomposition / représentation à la fois libre et minutieux.
Décomposition tout d’abord en explorant le plus grand nombre de lectures possibles d’un sujet, créant ainsi un maillage conceptuel, formel et narratif capable de l’englober. Ses mécanismes deviennent alors plus visibles, plus maléables aussi. Représentation ensuite car une fois ces ressorts mis à jour ils sont passés au tamis d’une expression plastique qui s’impose d’elle-même.
Décomposition tout d’abord en explorant le plus grand nombre de lectures possibles d’un sujet, créant ainsi un maillage conceptuel, formel et narratif capable de l’englober. Ses mécanismes deviennent alors plus visibles, plus maléables aussi. Représentation ensuite car une fois ces ressorts mis à jour ils sont passés au tamis d’une expression plastique qui s’impose d’elle-même.
C’est dans le sillage d’un geste, par le biais d’un objet ou la perception d’un non-événement, d’une banalité, que l’inspiration de Komo est nourrie. Les muses (l’on pourrait dire les excuses) sont nombreuses. Ceci explique partiellement la variété des choix traités par Komo. L’autre raison, plus pertinente encore, est comme nous l’avons vu plus haut, ce souci de multiplier les prismes au travers desquels chacun de ces thèmes peut être perçu : la découverte des possibles.
Toutefois une constante, un liant puissant donne toute sa cohérence à ce travail. Ces détails insignifiants, les points de départ, sont développés dans chaque œuvre au point d’en devenir le principal élément, qui parfois déborde du cadre. Même s’il reste invisible. Et tout en faisant autour de lui un vide aussi absolu que possible il appelle à lui notre sensibilité et nos émotions. C’est cette fragilité qu’exprime la recherche de Komo ; une fragilité du temps, du corps, de l’espace. Une fragilité sereine mais où l’inquiétude n’est jamais très loin.